Québec/Gaspé, plus simple qu’on pense

Articles

Partir à l’aventure, on va se le dire, ça fait du bien. Ça sert à faire le vide, penser à soi, se détendre, se faire confiance, parfois même pousser ses limites et apprendre/voir le monde.

 

En passant, je suis Étienne Richard, nouvellement passager d’Orléans Express. Étant travailleur autonome, mes journées consistent essentiellement à rendre mes clients heureux en buvant quelques cafés de trop avec le chat de ma colocataire qui ronronne à côté. Ça peut sembler routinier et ennuyant vu de l’extérieur de passer mes journées à la maison, mais c’est un rythme de vie qui me plaît et que j’ai apprivoisé avec le temps.

Cependant, dès que je mets le pied dehors, c’est comme un monde nouveau qui s’offre à moi (c’est ma mère qui sera contente de savoir que je sors de temps en temps). Qu’il fasse beau ou qu’il pleuve, seul ou accompagné, difficile de s’ennuyer. Encore plus difficile quand on se dit qu’on a un service d’autocars, au Québec, qui dessert autant de terrain. J’ai un ami qui m’a fait réaliser que ce service serait une bonne solution de vacances à faible coût. À travers ce blogue, je vous parlerai de mes aventures à travers le Québec. En mots, en photos et en vidéos, je tenterai de vous faire comprendre les raisons qui m’habitent de vous faire découvrir ce service de transport. La semaine dernière, je suis donc parti de Québec dans la nuit de dimanche à lundi en direction Gaspé. Ça, ça implique quelques heures de sommeil qui te donnent l’impression de ne faire que la moitié du chemin. À mi-chemin environ, on s’est arrêté pour une courte halte au Terminus de Rimouski, juste de quoi marcher un peu en regardant le soleil se lever, se prendre quelque chose à grignoter, prendre un café et on était à nouveau sur le départ.  On avait profité du trajet pour m’informer du service de navette de la REGÎM lors de mon allée et j’ai pu tester leur service. En gros, 24h avant ton déplacement dans les régions de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, un simple appel ou une réservation en ligne te permet d’assurer ta place dans une navette (pensez plus à un taxi qu’à un mini-bus, ce qui en fait un service plus personnel). Le lendemain, on vient te chercher et te porter à destination, tout simplement.

Dans ma semaine, j’ai donc pu facilement faire Gaspé vers Percé et Percé vers Forillon pour seulement 3,00$ le voyage (on parle d’environ 45 minutes d’auto, si je ne m’abuse, alors on s’entend que le coût est vraiment abordable). Autre avantage, à l’achat d’un passeport de 10 billets, le prix par billet est réduit à 2,50$ le déplacement. Encore moins cher qu’un billet de bus ou de métro, c’est fou quand on y pense!

Au total, avec un simple allé-retour Québec-Gaspé/Gaspé-Québec en plus de navettes de la REGÎM entre Gaspé-Percé, Percé-Forillon et Forillon-Gaspé, j’ai pu voir un coin de pays où je ne serais peut-être pas allé en voiture cet été autrement parce que je déteste perdre du temps et que l’autocar me permet de me servir de ce temps là pour autre chose (on en reparlera).

Capture-d’écran-2015-08-24-à-21.10.41-600x354

J’ai pu admirer les étoiles, manger (voir déguster) des fruits de mer comme si c’était la première fois de ma vie que j’en mangeais, regarder le soleil se lever et se coucher les deux pieds dans l’eau sur le bord du quai, respirer à plein poumon l’air marin, voir le rocher percé, faire des expéditions en nature question de voir le plus de paysages possible et plus encore.

Au moment où j’écris ces lignes, à l’intérieur d’un autocar Orléans Express, avec le soleil levant qui fouette les arbres et l’herbe longue de ses chauds rayons, je dois vous avouer qu’un sentiment m’habite : la liberté. J’ai bien l’impression que ce ne sera pas la seule fois que ça m’arrivera à travers mes aventures. Fais ta valise ou ton sac, on part où tu veux. À nous le Québec!